Un Regard sur le Parcours de Laurent Kérusoré et ses Agressions Homophobes
Le vendredi 2 février, Laurent Kérusoré est apparu dans l’émission spéciale « Star Académiciens, comédiens et animateurs : que sont-ils devenus ? », diffusée sur TFX, pour évoquer son parcours. L’acteur, célèbre pour son rôle de Thomas Marci dans la série « Plus belle la vie, » a profité de cette occasion pour partager son expérience marquante, notamment les nombreuses agressions homophobes auxquelles il a dû faire face.
Laurent Kérusoré : Un Acteur Emblématique
Grâce à son interprétation de Thomas Marci, Laurent Kérusoré est devenu l’un des acteurs les plus emblématiques du petit écran. Le 8 janvier dernier, les téléspectateurs ont eu l’occasion de le retrouver dans la nouvelle version de « Plus belle la vie, » diffusée sur TF1. L’acteur a partagé son engagement pour son personnage en déclarant : « J’ai travaillé à bâtons rompus pendant 18 ans. Pendant 18 ans, ma vie a été liée à celle de Thomas Marci. À celle de mon travail. J’ai pris très peu de vacances et en même temps, je m’en foutais, je gagnais bien ma vie, j’étais content. » Il a également raconté une anecdote amusante liée à son trac avant le tournage de la nouvelle version de la série.
Le Combat contre l’Homophobie
Pendant son intervention dans l’émission, Laurent Kérusoré a évoqué son rôle de Thomas Marci dans « Plus belle la vie » en ces termes : « J’é étais le gay du Mistral presque comme s’ils (les téléspectateurs) oubliaient qu’il faut être deux. C’est assez marrant socialement parlant de voir ça. Je restais, pardon, vulgairement, je n’aime pas ce mot, mais le pé** du Mistral. » Cependant, il a également partagé une réalité plus sombre, celle des agressions homophobes qu’il a dû affronter.
« J’ai été victime de 17 agressions, j’ai été scarifié, j’ai encore des problèmes d’épaule dû à la dernière agression, mais je suis quelqu’un qui va plutôt de l’avant. Il y a une chose qui était importante, c’est que j’avais ce travail qui me maintenait, » a-t-il confié avec émotion. Malgré ces épreuves, Laurent Kérusoré a exprimé son absence de rancune envers ses agresseurs, en expliquant : « Je pense que c’est un manque d’ouverture d’esprit et un manque d’éducation. Je ne suis pas un porte-drapeau, ce que je peux défendre c’est ce que je suis, ce qui est important c’est Laurent et pas sa sexualité. » Son témoignage puissant met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses personnes LGBTQ+ et inspire à la compréhension et à l’acceptation.