La tension était à son comble au sein de Reconquête. Avant de quitter le parti, Marion Maréchal a exprimé son mécontentement de manière spectaculaire, suscitant des réactions fortes et des scènes mémorables. L’origine de cette explosion : le refus d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo de former une alliance avec le Rassemblement National (RN), une décision qui a fait trembler les murs de la réunion exécutive.
Une Colère Inédite
Le bureau exécutif de Reconquête s’est réuni pour discuter d’une possible alliance avec le Rassemblement National. Marion Maréchal, fervente partisane de cette alliance, s’est heurtée à un refus catégorique de la part d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. La réunion, qui n’a duré que sept minutes, a été marquée par une explosion de colère de Marion Maréchal. Selon un témoin cité par Le Parisien, elle hurlait de frustration, tapant sur les murs en criant « putain, putain, putain ». Cette réaction furieuse a surpris même ceux qui la connaissaient bien.
Marion Maréchal considérait le refus de cette alliance comme une erreur stratégique majeure. Face à l’opposition d’Éric Zemmour, elle a quitté la réunion en lançant : « Les législatives, maintenant, démerdez-vous, je n’ai plus rien à faire ici, c’est fini ! » Selon certaines sources, Éric Zemmour aurait répondu de manière cinglante : « Ben casse-toi ! » Cependant, ces propos ont été démentis par l’entourage de Zemmour.
Une Trahison et une Scission
La réaction de Marion Maréchal n’est pas restée sans suite. Avec Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu, elle a appelé à voter pour les candidats du RN aux élections législatives, marquant ainsi une rupture nette avec Reconquête. Éric Zemmour, se sentant trahi, a qualifié cet acte de « record du monde de la trahison ». Cette scission a mis en lumière les divergences profondes au sein de Reconquête, exacerbées par des ambitions et des visions stratégiques différentes.
Marion Maréchal S’Exprime sur CNEWS
Invitée de CNEWS le 11 juin, Marion Maréchal a abordé ses désaccords avec Éric Zemmour. « On voit bien là la différence qui nous a opposés et qui fait qu’ensemble, on ne s’est pas toujours compris durant cette élection avec Éric Zemmour, » a-t-elle déclaré. Elle a expliqué que le problème de confiance entre le RN et Zemmour était manifeste, soulignant que Jordan Bardella, président du RN, avait exprimé le souhait de discuter avec des personnes qu’il jugeait constructives durant les élections européennes.
Une Alliance Avortée
L’idée d’une alliance entre Reconquête et le RN n’était pas nouvelle. Marion Maréchal et Jordan Bardella voyaient dans cette alliance une opportunité stratégique pour renforcer leur position aux législatives. Cependant, Éric Zemmour et Sarah Knafo s’y sont opposés, craignant probablement de diluer leur message et leur influence en s’associant avec le RN. Cette décision a entraîné une confrontation directe avec Marion Maréchal, révélant des fractures internes au sein de Reconquête.
Un Avenir Incertain pour Reconquête
La scission entre Marion Maréchal et Éric Zemmour laisse Reconquête dans une position délicate à l’approche des élections législatives. La perte de figures influentes comme Maréchal, Peltier, et Bay pourrait affaiblir le parti et compliquer sa campagne électorale. L’appel de ces anciens membres de Reconquête à soutenir le RN pourrait également détourner des électeurs potentiels, réduisant ainsi les chances de succès de Zemmour aux législatives.
Une Rupture à Haute Tension
La rupture entre Marion Maréchal et Éric Zemmour est symptomatique des tensions et des luttes de pouvoir au sein de Reconquête. Alors que les élections législatives approchent, cette scission pourrait avoir des répercussions significatives sur les résultats du parti. Les désaccords stratégiques et personnels entre Maréchal et Zemmour ont éclaté au grand jour, marquant un tournant dans la dynamique interne de Reconquête.
Le futur de Marion Maréchal et de ses alliés semble désormais lié au RN, tandis qu’Éric Zemmour devra naviguer dans un paysage politique incertain, sans certains de ses soutiens les plus influents. Cette situation complexe pourrait redéfinir les alliances et les stratégies politiques à droite, influençant non seulement les prochaines élections, mais aussi l’équilibre des forces au sein du paysage politique français.
