Dans la ville de Vence, les parents de Noémie, une jeune fille de 16 ans tragiquement décédée dans un accident de la route en août 2022, sont prêts à reprendre le combat pour la justice. Le responsable de la mort de leur fille a été condamné à six mois de suspension de permis et à une amende de 1 000 euros. Une décision qui les scandalise et les pousse à porter de nouveau plainte.
Une Injustice Difficile à Comprendre
Les parents de Noémie sont indignés par la manière dont la justice a traité l’affaire. Ils peinent à comprendre comment l’homme responsable de la mort de leur fille peut être aujourd’hui en liberté. Noémie a perdu la vie à l’âge de 16 ans lors d’un tragique accident de la route survenu le 25 août 2022. Leur avocate, Maître Laure Teresi, annonce qu’elle déposera une nouvelle plainte pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Conduite sous Stupéfiants
Le chauffard a été condamné uniquement pour « conduite sous l’emprise de stupéfiants » à une peine de six mois de suspension de permis et une amende de 1 000 euros. Le parquet de Grasse a considéré que l’accident était inévitable. Selon leurs conclusions, l’homme n’aurait pas pu voir Noémie sortir de la voie privée, ce qui a conduit à la classification de la plainte pour « homicide involontaire » sans suite.
L’Espoir dans les Analyses Toxicologiques
Maître Laure Teresi, l’avocate des parents de Noémie, refuse d’abandonner. Elle compte sur les résultats des analyses toxicologiques qui démontrent que l’automobiliste était sous l’emprise de stupéfiants au moment de l’accident. Forte de ces éléments, elle prévoit de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Grasse.
Aujourd’hui, le conducteur responsable de la mort de Noémie jouit de sa liberté, tandis que les parents de la jeune victime croisent régulièrement cet homme de 48 ans, ce qui est source d’une grande souffrance pour eux.
Cette affaire prend une dimension particulière alors que l’Assemblée nationale examine actuellement la possibilité d’instaurer un délit d’homicide routier. Un sujet qui suscite de vifs débats et qui pourrait potentiellement changer la donne pour des familles comme celle de Noémie, en quête de justice.