Paul El Kharrat est un excellent exemple de la façon dont les candidats aux jeux télévisés peuvent laisser une impression durable sur les téléspectateurs. En avril 2019, le jeu « Les 12 Coups de midi » a révélé ce jeune homme atteint du syndrome d’Asperger, qui a réussi à captiver le public grâce à sa culture générale exceptionnelle et à sa collaboration avec l’animateur Jean-Luc Reichmann. Mais Paul El Kharrat partage ses luttes intérieures et se bat contre ses émotions derrière les projecteurs.
Un voyage remarquable.
Grâce à sa participation remarquable dans « Les 12 Coups de midi », Paul El Kharrat est devenu une figure incontournable de la télévision française. Dès qu’il est apparu dans l’émission en 2019, il a suscité l’admiration du public pour sa culture générale exceptionnelle. Il a défié la production à maintes reprises pendant 153 épisodes et a formé une complicité unique avec Jean-Luc Reichmann, faisant de nombreuses couvertures de magazines.
Paul El Kharrat a continué à travailler dans la scène après avoir quitté le jeu. Laurent Ruquier l’a engagé pour travailler dans l’équipe des « Grosses Têtes » sur RTL, en compagnie de célébrités telles que Joyce Jonathan, Liane Foly et Jeanfi Janssens. Il a fait un parcours remarquable à seulement 24 ans. Cependant, il reconnaît que vivre dans ce milieu avec le syndrome d’Asperger est difficile.
Le courage de Paul El Kharrat
Paul El Kharrat parle avec beaucoup de franchise de sa situation et de ses émotions dans une interview récente avec le magazine « Closer ». Il reconnaît que ses capacités exceptionnelles lui causent parfois du mal. Il affirme qu’il préfère être un imbécile heureux qu’une personne très intelligente et malheureuse dans cette société qui ne le comprend pas. Il décrit sa lutte intérieure en tant qu’individu dont la pensée ne cesse de tourner.
Paul El Kharrat révèle ses pensées sombres et reconnaît avoir des désirs de violences psychiques et physiques, ainsi que des désirs de meurtre envers ceux qui sont à l’origine de ses malheurs. Il explique que les gens perçoivent les conséquences de tels actes différemment. Il met l’accent : « Pour certains, c’est juste une broutille, alors que moi, je morfle terriblement ».
Un changement majeur en 2022
Paul El Kharrat an atteint un point de rupture en février 2022 et a été hospitalisé dans une clinique psychiatrique pour éviter tout débordement ou tragédie. Il insiste sur le fait qu’il n’a « jamais passé à l’acte » et qu’il n’a « jamais commis rien de criminel ou d’illégal ». Selon lui, s’il devait causer du tort à quelqu’un, il commencerait par lui-même avant de prendre en compte les autres.
Un cri d’alarme pour lutter contre la stigmatisation.
Les confessions troublantes de Paul El Kharrat soulignent les difficultés auxquelles les personnes atteintes du syndrome d’Asperger peuvent faire face. Son expérience nous rappelle que des conflits internes peuvent dissimuler les réalisations publiques.
Il est important de comprendre que le syndrome d’Asperger est une partie de qui est une personne, pas une définition. La stigmatisation et le manque de compréhension de cette condition peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale des personnes touchées.
Une demande de compréhension et d’empathie
Paul El Kharrat encourage la compréhension et l’empathie envers les personnes souffrant de troubles autistes en racontant son histoire. Il souligne que les gens doivent être sensibles aux personnes neurodivergentes et leur fournir un soutien adéquat pour qu’elles puissent s’épanouir.
Il est crucial que la société se mobilise pour accroître la sensibilisation au syndrome d’Asperger et à d’autres troubles autistes, et qu’elle encourage un environnement inclusif où chacun peut s’épanouir malgré ses différences. Le voyage de Paul El Kharrat offre un rappel émouvant que chaque personne an une histoire particulière qui mérite d’être entendue et comprise.
Paul El Kharrat, qui a remporté le titre de champion des « 12 Coups de midi », soulève la nécessité de ressentir de l’empathie et de la compréhension envers les personnes souffrant du syndrome d’Asperger. Son courage en partageant ses propres défis est un appel à l’action pour sensibiliser les gens à cette situation et faire de notre monde un monde plus inclusif pour tous. Il est de la responsabilité de la société de soutenir les personnes neurodivergentes afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.